Anna MIRA
Laboratoire d’accueil : l’Institut de Bio-ingénierie d’Auckland, Nouvelle Zélande
La bourse obtenue à travers de la Société de Biomécanique nous a offert l'opportunité d’effectuer une visite d’un mois à l’Institut de Bio-ingénierie d’Auckland (ABI). Pendant cette visite nous avons interagi avec l'équipe de recherche du Prof. Martyn Nash. Le travail réalisé lors de cette mobilité, a notamment servi à l’initiation d’un projet de collaboration entre l’équipe CAMI (Computer Assisted Medical Interventions team, Grenoble University, France) et l’équipe ABI. Dans une première étape, une bourse de mobilité a été obtenue à travers le programme de collaboration franco-néo-zélandais Dumont d’Urville pour financer les déplacements de deux équipes entre le France et la Nouvelle Zélande pour une durée de 2 ans. Aussi dans le cadre de ce projet, nous avons soumis des demandes de subventions françaises et néo-zélandaise à Campus-France et l’Université d’Auckland afin d'assurer le financement d’une position postdoctorale conjointe entre l'ABI et CAMI. Cette demande a eu une suite favorable de la part néo-zélandaise ce que nous permettra de commencer ce projet de septembre 2018.
Antoine NORDEZ
Laboratoire d’accueil: Health and Rehabilitation Research Institute (HRRI) - Auckland University of Technology (AUT).
J’ai énormément apprécié mon séjour en Nouvelle-Zélande (Janvier-juillet 2018) aussi bien du point de vue professionnel que personnel. Contrairement à mon activité quotidienne en France, j’ai pu me focaliser à 100 % sur l’activité de recherche et passer beaucoup de temps dans le laboratoire à mettre en place les expérimentations prévues, former les collègues aux techniques que je maîtrise, et réaliser des expérimentations préliminaires. Je suis convaincu que les projets mis en place vont permettre de produire des résultats particulièrement intéressants, mais également d’établir des collaborations pérennes avec un laboratoire d’excellence dans le domaine.
J’ai beaucoup apprécié le travail en collaboration avec le Pr Peter McNair et le Dr Richard Ellis. Cette expérience me sera vraiment profitable dans le futur pour le montage de projets à l’interface entre biomécanique et clinique. Il est également particulièrement intéressant de découvrir un système d’enseignement et de recherche totalement différent du nôtre, avec chacun leurs avantages et ses inconvénients. L’aspect moins positif est que j’avais sous estimé les problèmes techniques liés à la mise en place des méthodes développées. J’ai donc passé beaucoup de mon temps à les régler. Je suis parfois trop optimiste sur les délais de mise en place, et je pense que tout cela fait également partie des choses que j’ai apprises lors de mon séjour. Je suis donc convaincu que ce séjour a été très formateur pour moi, et qu’il me sera très profitable d’un point de vue de l’expérience, mais également pour améliorer mon CV afin de candidater à des appels d’offres compétitifs (eg, IUF, ANR, projets européens). D’un point de vue personnel et familial, ce séjour a également été formidable. Nous avons pu découvrir une autre culture, une autre manière de vivre, des gens particulièrement accueillants, et un pays aux paysages formidables. Je ne peux qu’encourager les collègues qui envisagent ce type d’expérience, car elle peut vraiment être très enrichissante de tous les points de vue. Il ne faut toutefois pas sous-estimer la lourdeur financière et administrative d’un tel projet. L’aide financière de la Société de Biomécanique m’a été particulièrement utile, et je suis infiniment reconnaissant à la Société d’avoir créé la bourse « collaboration de recherche » puis de m’avoir accordé cette bourse.