Actuellement Professeur émérite à l’Université d’Aix-Marseille et membre de l’Institut des Sciences du Mouvement (UMR CNRS-Aix Marseille Université), ma thèse a concerné l’étude de corps viscoélastiques soumis à de grandes variations de température. Durant mon post-doctorat à l’ONERA, sous la direction de Jean-Louis Chaboche, j’ai travaillé sur la modélisation de la fissuration en fatigue oligocyclique dans le cadre de la prévision de la durée de vie des composants à haute température.
Wafa Skalli est ingénieure Arts et Métiers et docteur en biomécanique. Sa carrière universitaire s’est déroulée essentiellement à l’ENSAM, où elle a été fondatrice de l’Institut de Biomécanique Humaine Georges Charpak, lieu de convergence entre cliniciens, chercheurs et industriels. Elle a été titulaire de la chaire ParisTech BiomecAM en modélisation musculo-squelettique personnalisée. Co-inventrice du système EOS de radiographie biplane à basse dose d’irradiation, en collaboration avec les Professeurs Jean Dubousset et Georges Charpak (prix Nobel de physique 1992), elle a été nommée membre libre de l’Académie Nationale de Chirurgie.
Je suis professeur au LIBM (Laboratoire Interuniversitaire de Biologie de la Motricité) et je suis directeur du département STAPS à Saint-Etienne. C'est ici que j'ai fait ma thèse et la plupart de mon début de carrière. Mes thématiques de recherche sont essentiellement centrées autour du sprint, soit sur le versant performance, c'est à dire expliquer comment être bon lors de l'accélération ou lors du sprint, soit sur le versant blessures, c'est à dire expliquer les mécanismes des lésions musculaires lorsqu'on pratique le sprint et comment on peut essayer de réduire ce risque de blessure.
Je suis Directrice de recherche au CNRS et au Muséum National d’Histoire Naturelle. Mes recherches portent sur les capacités de préhension et de manipulation, utilisation d’outils inclus. Je développe des projets interdisciplinaires impliquant des études comportementales et expérimentales (quantification de performances, modélisations) dans un cadre comparatif interspécifique : primates (humains inclus), éléphants, carnivores, oiseaux, amphibiens… Cette approche permet de comprendre l’influence des paramètres écologiques dans l’évolution de ces fonctions vitales, de mettre en évidence les véritables spécificités humaines, d’interpréter les fossiles sous un nouvel angle et de développer des projets bio-inspirés.